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La slow-attitude, phénomène de mode ou évolution durable

 

 

 

 

 

Attention : Ce texte était, à l'origine, destiné à des membres de l'éducation nationale il est donc orienté, en partie, en fonction de leurs opinions et ne reflète que très partiellement mon point de vue et mon analyse sur la question. Il s'agit d'une version raccourcie et peu documentée par souci de "oh putain c'est trop chiant !!"

 

 

Introduction

 

Depuis la fin des trente glorieuses le monde a connu de nombreuses crises, si elles ont un seul avantage c’est bien de nous faire réfléchir à la viabilité de notre système et de nous pousser à imaginer de meilleures réponses. Ainsi les courants altermondialistes en sont issus. Mais pas seulement, en effet après la crise, particulièrement violente, de 2007, on a vu émerger un nouveau terme : la slow-attitude. Le fait que ce soit un phénomène très récent nous amène à nous demander si ce n’est qu’un phénomène de mode ou bien une évolution durable de notre société. Ainsi ce sujet est très tendance en ce moment et acquière une visibilité grandissante. C’est avant tout une autre façon de faire dans nos choix de consommation mais pas seulement. Mais c’est peut être aussi un phénomène plus durable qui peut se transformer en mode de vie et éventuellement en courant de pensées de théories économiques.

 

 

1.     Une nouvelle façon de faire

 

1.1.                    Un nouveau mode de consommation…

 

 

La slow-attitude c’est avant tout une nouvelle manière de consommer. On intègre désormais à l’acte d’achat une série de paramètres jusque-là occultés. Dorénavant le consommateur tend à prendre en compte une certaine notion de responsabilité dans son acte. Celui-ci sera désormais plus réfléchi, le consommateur s’interrogera sur son besoin réel mais aussi sur les externalités négatives comme par exemple l’impact environnemental. Cela conduit à différent modes de consommation on parle notamment du développement du low cost, des achats groupés ou encore du troc et du marchandage. Ils sont d’ailleurs grandement supportés par le développement des NTIC[1], c’est l’exemple du succès du site « Le bon coin » ou encore de l’essor du DIY[2].

 

1.2.                    … mais pas seulement.

 

 

Lorsque la slow attitude est appliquée à d’autres domaines que la consommation elle concerne surtout la qualité de vie. Ainsi on applique cette doctrine générale du « ralentir pour mieux vivre » à différents aspects de la vie quotidienne. Cela se traduit par exemple par la réhabilitation de la sieste ou encore l’instauration de temps de relaxation dans les entreprises. La société cherche, à concilier l’activité économique, le travail, et le bien-être. Petit à petit, les acteurs s’aperçoivent que non seulement ils sont conciliables mais que le bien-être des employés augmente même leurs productivités. Ainsi de grandes compagnies ont déjà pris des mesures afin de l’améliorer. Enfin la slow-attitude se propage dans le cercle de la vie privée puisque l’on parle également de slow-food, slow city et même slow-sexe.

La slow-attitude est un phénomène qui ne cesse de prendre de l’ampleur et qui s’associe à des domaines très variés de notre société. Elle est de plus en plus reconnue et recherchée.

 

 

2.     Une transformation : vers un nouveau courant.

 

2.1.                    Vers un nouveau mode de vie

 

 

L’ampleur du phénomène est telle que ce qui était au départ un nouveau mode de consommation est en train de devenir un nouveau mode de vie. Cependant il est important de préciser que celui-ci est interdépendant d’autres phénomènes comme la mode de l’écologie. Mais tous peuvent se regrouper sous cette étiquette de slow-attitude. Il devient suffisamment important pour que les institutions officielles prennent part à son développement, c’est ce qu’explique la journaliste Lucie Montchovi en parlant du label italien « Cittaslow ». Ce dernier constitue les prémisses de l’implication gouvernementale. Imaginer que ce phénomène prenne une ampleur sociétale est loin d’être ridicule.

 

2.2.                    Vers une slow économie

 

 

Il est néanmoins plus difficile d’appliquer cette slow attitude directement à l’économie. En effet la théorisation et les mathématiques économiques sont plus difficilement conciliables avec cette idéologie, tout du moins d’après le peu de recherches qui ont été faites en la matière selon Christophe Rioux. Néanmoins la slow-attitude peut se ranger aux côtés de mouvements de contestations de notre système ultra-libéral. Enfin, il n’est pas exclu, selon la théorie  de l’équilibre de l’offre et de la demande, qu’un changement radical et généralisé au sein de la société puisse contraindre le système économique à évolué à son tour.

            Ce phénomène de slow attitude tend à se propager à travers la société et à devenir un mode de vie. Cependant il n’a pas encore d’incidence directe dans l’économie mondiale.

 

 

Conclusion

 

La slow attitude est donc un phénomène qui connait une très forte expansion, à l’instar des grandes innovations et des grands progrès, il est le fruit d’une crise. Cependant même si l’on observe une véritable mutation vers un nouveau mode de vie, cette philosophie ne semble pas pouvoir s’appliquer directement à l’économie. Elle possède un caractère de longévité. Mais est-il possible qu’à long terme l’impact qu’elle a sur nos sociétés influe sur l’économie ?

 
 
 
Si je devais donner mon propre avis sur la question je dirais qu'il s'agit que d'une tendance à la con qui ne concerne que quelques arrondissements bobos de Paris. En tout cas je trouve qu'étudier la notion du "droit à la paresse" aurait été bien plus passionnant et que le simple fait qu'il a fallu que je perde un temps précieux sur de telles âneries est une bonne illustration de "la décrépitude de l'enseignement supérieur français".  Articles à venir.

[1] Nouvelles Technologies de l’Information et de la Communication

[2] Do It Yourself = fais le toi même


09/02/2014
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